Page:Grenier - La Mort du Juif-errant, 1857.djvu/20

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Ô lac, forêt, torrent au murmure éternel,
Toit visité par Dieu sous les traits d’un mortel,
Glacier qui dans l’air bleu dresse son front de neige,
Solitude bénie ! oh ! quand vous reverrai-je ?
Lieux sacrés où j’appris pour suprême leçon
Le rachat par l’amour et le divin pardon !

À mi-côte des monts sous un glacier sublime,
Il est un vieux château bâti sur un abîme,
Nid d’aigle où s’abrita plus d’un baron guerrier
Pour planer sur la plaine ainsi qu’un épervier.
Ces jours sont loin. Le temps de l’aire féodale