Page:Guérard - Cartulaire de l'Eglise de Notre-Dame de Paris, 1850.djvu/176

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conde en huit moutons, arietes, deux muids et un demi-setier de vin, deux setiers et demi de froment et six deniers une obole ’.

Lorsque les distributions se faisaient en nature, elles étaient composées de quatre plats, fercula, quelquefois de cinq. Une station de cinq plats fut fondée, en 1108, par Guillaume, archidiacre de Paris, pour le jour de son anniversaire2 ; une autre de quatre plats, évaluée quinze marcs d’argent, le fut la même année par Etienne de Garlande3.

On trouvera dans l’Obituaire de l’église de Paris un grand nombre de fondations pour des stations, dont nous omettrons le détail. Il nous suffira de dire qu’elles sont toutes ou presque toutes de quatre plats, et évaluées, savoir : une à soixante sous ou trois livres ; une à quinze livres de Provins ; huit à vingt livres ; trois à vingt-cinq livres ; trois à trente livres ; deux à trentecinq livres ; une à quarante livres : ces livres paraissent être toutes des livres parisis 4. Des fonds de terre sont quelquefois assignés pour le service des stations. Par exemple, cinquante arpents de vigne sont affectés à la fondation d’une station de quatre plats, à laquelle les chanoines de Saint-Denis-du-Pas sont admis avec les chanoines de Notre-Dame5. Ailleurs, un fonds de six arpents de vigne et une quantité de terres labourables, qui n’est pas désignée, reçoivent la même destination6.

Il est aussi question d’autres stations du même genre que nous n’avons pas relevées. Les époques fixées pour toutes les fondations, qui se rapportent nécessairement aux soixante-huit stations mineures ou de deniers, dont nous avons parlé précédemment, sont les jours mêmes des anniversaires de la mort des fondateurs.

L’administration des fonds généraux de l’église comprenait