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Page:Guaita - Rosa mystica, 1885.djvu/67

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préface


Citerai-je MM. Jules Breton, barde et Seigneur de l'Artois ; Léon Cladel, Seigneur du Quercy ; Gabriel Marc, sire Auvergnat ? J’ai parle plus haut de Mgr le duc de Berry : M. Rollinat.

Je voudrais y avant de clore ces pages, saluer un de nos plus grands artistes — presque inconnu, méconnu à coup sûr. — M, Soulary a écrit des poèmes et des sonnets. Ses poèmes sont assurément dignes de lui ; mais ses seuls sonnets l'ont fait célèbre parmi les lettrés, et le feront immortel. Quatorze vers d'où jaillit l'étincelle géniale suffisent à coter un écrivain : M. José-Maria de Hérédia n'en est-il pas le plus frappant exemple ? On a de lui, épars ça et la, quelque quarante sonnets, mais d'un si puissant effet artistique qu'ils lui ont assuré déjà une place inaliénable dans le panthéon des poètes.

Revenons à M. Soulary : Savante et très subtile psychologie ; sens intime de la nature panthéistiquement envisagée ; pénétration intellectuelle et « sensationnelle » d’une acuité extrême ; beaucoup d’esprit — et des plus fins, non des moins malicieux et incisifs ; implacable