Page:Guillot - Le dit des rues de Paris (1300), préface, notes et glossaire de Mareuse, 1875.djvu/43

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Deſus ſiet la rue o Ponel[1],
Y la rue à Cordiers[2] aprèz
Qui des Jacopins[3] ſiet bien prèz :
Encontre eſt rue Saint-Eſtienne ;[4]
Que Diex en ſa grâce nous tiengne

  1. De la Grant-rue à la rue a Cordiers.

    C’était d’abord la rue Thomas, puis la rue Guillaume d’Argenteuil.

    À la fin du treizième siècle elle prend le nom de Vicus Poretarum, d’où Guillot a tiré sans doute le nom de Porel, et que le copiste aura écrit par erreur Ponel. Actuellement cette rue forme deux sections : rue Gerson et rue Restaut.

  2. De la Grant-rue à la rue à l’Abbé de Cligny.

    Ce nom lui vient sans doute des industriels qui l’habitaient.

  3. De la Grant-rue à la rue de la Harpe.

    Cette rue, sur laquelle se trouvait le couvent des Jacobins, fut appelée pour ce motif rue ou passage des Jacopins. Plus tard ce fut la rue des Grés; depuis 1865, elle a été réunie à la suivante pour former la rue Cujas.

  4. De l’Etre à la Grant-rue.

    Au commencement du treizième siècle, c’était la rue par où l’on va de l’église Sainte-Geneviève à celle Saint-Estienne; elle devint ensuite la rue des Grés, en raison de l’église Saint-Étienne-des-Grés qui donnait dans la rue. Le nom de Saint-Étienne-des-Grés