Page:Guiraud - De la vaccine.djvu/44

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Est-ce à dire qu’on ne doive pas chercher encore à utiliser le vaccin comme moyen prophylactique ? Non. Mais le vœu que nous sommes forcé d’exprimer, c’est que les recherches aient au moins un sens et une meilleure direction.

TRAITEMENT

Quoique la vaccine n’offre aucun danger sérieux pour les espèces qui la contractent, il n’en est pas moins vrai qu’au début la vache éprouve un mouvement fébrile, du malaise, devient triste et résiste quelquefois énergiquement au trayage. Alors un traitement est d’urgence ou, tout au moins, il faut des précautions, donner des soins, et faire suivre un régime dans le but d’améliorer son état.

Lorsque les mamelles sont enflammées, douloureuses, il est bon de faire usage de topiques émollients ou astringents, suivant les degrés de l’inflammation, et de continuer la mulsion afin de prévenir les engorgements qui pourraient se former.

S’il y a obstruction des canaux galactophores, on joint à une douce mulsion le sondage, les injections émollientes. Et enfin, comme soins hygiéniques, on doit tenir les animaux dans une température moyenne, à l’abri des courants d’air, du froid, de l’humidité et leur faire une bonne litière. Il est encore rationnel, dans le but d’éviter la contagion, de séparer les vaches saines de celles qui sont déjà affectées.