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récentes, M. Leblanc a constaté qu’il réussissait bien mieux que dans les anciennes. Je pense, comme ce vétérinaire distingué, qu’au début on doit préconiser l’emploi du perchlorure de fer, mais que ce médicament ne vaut guère mieux que les autres lorsqu’il faut combattre une arthrite suppurative. Enfin, à la suite de l’extraction d’un calcul salivaire, M. Marly s’est servi avec avantage du perchlorure de fer pour clore une fistule du canal de Sténon. M. Lafosse a guéri plusieurs fistules salivaires par le même moyen.


Hémostatique. — Jusqu’ici, j’ai examiné beaucoup de maladies combattues énergiquement par le perchlorure de fer ; mais c’est surtout comme hémostatique qu’il a fait ses preuves. Pour bien l’examiner à ce point de vue, il est, je crois, nécessaire de définir et de diviser les hémorragies.


Des hémorrhagies. — Hæmorrhagia, Αἱμοῤῥαγια, (de αἷμα, sang ῥήγυμι, sortir avec fracas, violence ; fluxus sanguinis. — On entend par hémorragie l’effusion du sang en nature, en dehors des vaisseaux destinés à le contenir, soit que ce liquide se répande sur une surface libre ou dans une cavité close (épanchement sanguin), soit qu’il s’infiltre dans l’épaisseur d’un organe ou d’un tissu. Dans ce dernier cas, on dit qu’il y a apoplexie ou ecchymose, selon que l’infiltration se produit dans un organe ou dans le tissu conjonctif sous-cutané.