Page:Guyot Desfontaines - La Voltairomanie.djvu/35

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je voulois finir ici ma Lettre, & je croyois que c’étoit trop m’humilier, que de répondre exactement à tous les points Littéraires du Libelle du Sieur Voltaire : J’étois même honteux en quelque ſorte, d’avoir inſiſté ſur quelques-uns des principaux, & d’avoir pris la peine de mettre en évidence, ſur ces articles, ſon impéritie & ſon extravagance. Mais peut-être qu’il ſeroir encore aſſez impudent, pour s’applaudir de ſes autres objections frivoles, ſi l’on omettoit d’y répondre, & que nos mépris ſerviroient à nourrir ſon orguëil, & s’il étoit poſſible, à augmenter ſa ſatuité. D’ailleurs ſes Partiſans (quoique le troupeau ſoit réduit à un petit nombre de gens ſans conſéquence) pourroient ſe prévaloir de notre ſilence,. & dire que Voltaire a eu au moins la gloire de confondre ſon adverſaire, par rapport, à quelques Articles ſur leſquels on n’a pû le juſtifier, Achevons donc de terraſſer le téméraire Critique, & donnons les derniers coups de pinceau au tableau de ſa folie & de ſa fauſſe érudition.

« L’Obſervateur (dit-il pag. 10) rapelle une ancienne diſpute Littéraire, entre M. Dacier & le Marquis de Sévigné, au ſujet de ce paſſage d’Horace : Difficile eſt proprie commu-