Page:Haag - Le Livre d’un inconnu, 1879.djvu/61

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Le ciel que vainement mon regard interroge
N’est qu’un désert sans fin d’un implacable azur,
Un disque d’or s’y meut, d’un pas cruel et sûr,
Impassible, et pareil au doigt lent d’une horloge.

Et dans l’oisiveté de l’atroce prison
Je vois les jours décroître et croître à l’horizon.