Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/123

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j’étais arrivé avec eux : voilà tout ce qu’il savait de moi.

Sachant qu’il y avait des Français dans le pays et qu’il venait souvent des vaisseaux de cette nation, je persistai toujours à dire que j’étais leur ami, et je les priai de m’épargner jusqu’à ce que ceux-ci arrivassent et me reconnussent. Ils me gardèrent donc avec soin jusqu’à l’arrivée de quelques Français que des vaisseaux avaient laissés chez ces sauvages pour y recueillir du poivre.