Aller au contenu

Page:Harbottle - Dictionary of quotations French and Italian, 1904.djvu/84

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
74
J’VOULU—J’AIME! VOILA.


“J’ai voulu te paraitre odieuse, inhumaine;
Pour mieux te résister, j’ai recherche ta haine.
De quoi m’ont profits mes inutiles soins?
Tu me haissais plus, je ne t’aimais pas moins.”

Racine. Phedre, Act II., Sc. V.—(Phedre.)

“A monster inhuman I longed to be thought;
To resist thee the better thy hatred I sought.
Yet my efforts were profitless all, I confess;
Thou didst hate me the more and I loved thee no less.”

“J’aimais, je soupirais dans une paix profonde,
Un autre était charge de l’empire du monde.
Maitre de men destin, libre dans mes soupirs,
Je ne rendais qu’a moi compte de mes desirs.”

Racine. Bérénice, Act II., Sc. II.—(Titus.)

“Wrapped in profoundest peace J loved, I sighed,
Another o’er the empire did preside.
Lord of my fate, in my affections free,
Count of my plans I owed to none but me.”

“J’aime assez mon amant pour renoncer a lui.”

Racine. Bajazet, Act III., Sc. I.—(Atalide.)

“I love my love so well that I renounce him.”

“J’aime mieux, n’en deplaise à la gloire,
Vivre au monde deux jours que mille ans dans I’histoire.”

Molière. La Princesse d’ Elide, Act 7., Sc. 11.—(Moron.)

I rather choose, forgive me, Glory,
To live two days on earth than centuries in story.”

“J'aime mieux un franc ennemi
Qu'un bon ami qui m’égratigne.”

Arnault. Fables, I., 5.—" Le Chien et le Chat."

“An open foe I much prefer
To a dear friend that scratches.”

“J’aime qu’un Russe soit Russe,
Et qu’un Anglais soit Anglais.
Si l’on est Prussien en Prusse,
En France soyons Français.”

Béranger. Le bon Français.

“I’d have a Russian be a Russian,
A Briton British I would see,
And if in Prussia one is Prussian,
Why then in France let ’s Frenchmen be.”

“J’aime! voila le mot que la nature entiére
Crie au vent qui l’emporte, a l’oiseau qui le suit I
Sombre et dernier soupir que poussera la terre
Quand elle tombera dans l’eternelle nuit!”

De Musset. Rolla, V.— (Poésies Nouvelles, p. 26.)

“I love! ’tis the word that all nature doth cry
To the wind as it blows, to the bird in its flight!
I love! ’twill be heard as earth’s last gloomy sigh,
E’er creation is whelmed in the unending night!”