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curieuse nous a été révélé depuis par les Mémoires secrets ; c’était « le sieur du Rozoi, qui, après avoir fait de grands et de petits vers, des recueils, des poésies, des tragédies, des opéras, des romans, des histoires, des journaux, et avoir ainsi échafaudé l’édifice de sa gloire très-fragile, avait enfin songé au solide. »

Nous avons encore rencontré la mention du Gazetin du Patriote dans l’Affiche de Province, ou du moins dans une épreuve de cette feuille, et cette mention est accompagnée d’une circonstance qui nous engage à la reproduire.


Il faut lire l’éloquent prospectus de cette feuille, disait Querlon, pour concevoir toute l’importance d’un écrit qui paraît se borner à notifier les naissances, les mariages et les morts, mais qui rassemblera l’utile et l’agréable, et qui réunira tout ce que la Gazette et le Mercure de France, tout ce que les Affiches de Paris et le Nécrologe, nous apprennent déjà, pour nous en épargner la lecture… Cet écrit fait bien voir combien l’art de trouver des titres est précieux : ce sont des titres qu’il nous faut ; donnez-moi des titres et je trouverai des choses ; je ne chercherai point, j’en prendrai partout, etc., etc.


Au numéro (2 mars 1774) est joint, dans l’exemplaire de la Bibliothèque impériale, la lettre autographe suivante de M. de Courmont à M. Delatour, l’imprimeur des Affiches :


M. de Courmont prie M. Delatour de vouloir bien faire supprimer de l’Affiche de Province de mercredi prochain 2 mars