Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 4.djvu/200

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la gloire. Est-il privé de cet espoir ? son courage l’abandonne. Chez un peuple esclave, l’on donneroit le nom de factieux à ce citoyen généreux ; son supplice trouveroit des approbateurs. Il n’est point de crimes auxquels on ne prodigue des éloges, lorsque dans un état la bassesse est devenue mœurs. « Si la peste, dit Gordon, avoit des jarretieres, des cordons et des pensions à donner, il est des théologiens assez vils, et des jurisconsultes assez bas, pour soutenir que le regne de la peste est de droit divin, et que, se sous-

    les irritent ; les cris redoublent. Alors il ne reste au visir que deux partis à prendre, ou d’exposer l’état à des révolutions, ou de porter le despotisme à ce terme extrême qui toujours annonce la ruine des empires ; et c’est à ce dernier parti que s’arrêtent communément les visirs.