Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 4.djvu/216

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Elle n’a déshonoré aux yeux de la postérité que le roi, le conseil, et le peuple, qui le livroient.

Le résultat de ce que j’ai dit, c’est qu’on n’a réellement dans les empires despotiques que du mépris pour la vertu, et qu’on n’en honore que le nom. Si tous les jours on l’invoque, et si l’on en exige des citoyens, il en est en ce cas de la vertu comme de la vérité, qu’on demande à condition qu’on sera assez prudent pour la taire.