Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 5.djvu/88

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concourt à prouver la vérité de cette proposition. Il semble qu’en ce genre les problêmes les plus compliqués ne se présentent à l’esprit que pour se résoudre par l’application des principes que j’ai établis.

Pourquoi les hommes médiocres reprochent-ils une conduite extraordinaire à presque tous les hommes illustres ? C’est que le génie n’est point un don de la nature, et qu’un homme qui prend un genre de vie à-peu-près semblable à celui des autres n’a qu’un esprit à-peu-près pareil au

    nisés, du moins peut-on assurer que cette influence est si légere, qu’on peut la considérer comme ces quantités peu importantes qu’on néglige dans les calculs algébriques ; et qu’enfin on explique très bien par les causes morales ce qu’on a jusqu’à présent attribué au physique, et qu’on n’a pu expliquer par cette cause.