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1580 — 9 mai.

Orig. – Arch. de M. le baron de Scorbiac, à Montauban. Copie transmise par M. Gustave de Clausade, correspondant du ministère de l’Instruction publique.


À MONSR D’ESCORBIAC.

Monsr de Scorbiac, J’escris à monsr de Terride, le priant d’adviser avecques vous les moyens et expediens pour l’entretenement de cent hommes de cheval et cent harquebusiers à cheval, à raison de soixante livres par mois chascun desdicts hommes de cheval, et trente-cinq livres chascun arquebusier ; car je serois marry avoir plaincte de mes gens. Et pour y pourveoir je desire qu’il soit prins sur les deniers des tailles, taillon, et des benefices ce qui sera necessaire pour leur dict entretenement. À quoy je vous prie vous employer de tout vostre pouvoir. J’escrips aussi au Pin, qui vous assistera et fera tout ce qu’il pourra en cest endroict. Et m’asseurant de vostre bonne volonté envers moy, je ne vous feray plus longue lettre, si non pour prier le Createur vous tenir, Monsr d’Escorbiac, en sa saincte et digne garde. De Lectore, ce ixe de mai 1580.

Vostre bon et asseuré amy,


HENRY.


Je ne sçauray estre plus tost que d’icy à huict jours à Montauban.



1580. — 12 mai.

Orig. – B. R. Fonds Béthune, Ms. 8847, fol. 27 recto.

Cop. – B. R. Suppl. fr. n° 1009-4.

Imprimé. – Vie de Louis de Bourbon, surnommé le Bon, etc. par Du Bouchet, édit. de Rouen, 1642, in-4o, p. 228.


À MONSR MON ONCLE, MONSIEUR LE DUC DE MONTPENSIER.

Monsieur mon Oncle, Je ne veulx aultre tesmoignage que le vostre du travail et de la peine que j’ay prise pour mectre fin aux calamitez et miseres dont ce pauvre Royaulme a esté si longuement