Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/514

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des miens qui vous fera entendre le desir que j’ay de vous voir, ce que j’espere avant que m’en retourner ; et vous supplie de croire qu’il n’y a personne au monde plus à vostre devotion, pour vous servir, qu’est

Vostre humble et obeissant neveu comme fils,


HENRY.



1582. — 26 septembre.

Cop. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 9506, fol. 69 recto.


À MONSR DE LA BARRIERE,

MON CONSEILLER, MAISTRE DES REQUESTES ET JUGE MAGE DE BIGORRE.

Monsr de la Barriere, Je viens tout presentement de recepvoir lettres de Du Juau, mon procureur en la seneschaussée d’Armaignac, par lesquelles il me mande que un conseiller de Tholoze, executeur de l’arrest du seigneur de Nevers, l’a faict assigner pour veoir la dicte execution. Vous verrés la response qui a esté faicte là dessus ; et d’aultant que je vous en ay cy-devant parlé, et que vous estes instruict du faict, je vous prie, incontinent la presente receue, monter à cheval et aller trouver ledict commissaire pour vous opposer à la dicte execution d’arrest, et l’empescher en tout ce qu’il vous sera possible, et aultrement faire tout ce que cognoistrez estre necessaire pour mon service. J’en escrips à monsr le Chevalier, et luy mande que je vous envoye ; vous pourrez l’advertir de vostre partement, et luy envoyer mes lettres. Et m’asseurant que vous y ferés tout debvoir, ne vous feray plus longue lettre, sinon pour prier Dieu, Monsr de la Barriere, vous tenir en sa garde. De Pau, ce xxvje septembre 1582.


Vostre bien bon maistre et amy,


HENRY.


Je vous prie ne faillir incontinent d’aller trouver le commissaire.