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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/124

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LETTRES MISSIVES


la despesche des six mille escus, il fault qu’elle ait esté prise par les .chemins. Faites faire force pouldres. Vous aurés entendu par les lettres que j'ay escrites à madame la comtesse 2, comme j’ay trouvé mons' de Montmorency trez resolu au party. Je n'ay poinct mandé des nouvelles que mons' de Clervans nous a apportées, pour le danger des chemins. Je travaille plus qu’il n’est croyable à preparer des saulces à nos ennemis, que je m°asseure qu'ils ne s`en lecheront poinct les lipes. A Dieu, Mons' de Sainct Geniés ; c'est

Vostre trez aflectionné maîstre et plus parfaict amy,

HENRY.

[1585. — VERS LE CUMMENCEMENT D’AOUT.] — I'°.

Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Sai¤t Pétersbourg, Ms. 914, n° 13. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère dellnstruction publique.

AU ROY. MON SOUVERAIN SEIGNEUR.

Monseigneur, Je me suis plainct à Vostre Majesté de ce que la paix s’est faicte avec nos ennemis sans H10)! et contre moy 1, combien que je ne luy aye rendu que toute obéissance ; toutefois j’en atten- dois la desclaration que Vostre Majesté m’en. feroit par escript, la- quelle je suis encore à recevoir. Je supplie trez humblement Vostre Majesté me faire cest honneur de me la despartir, et croire ce que la Marsilliere, present porteur, fera entendre à Vostre Majesté, comme celuy qui est

Vostre trez humble et trez obéissant subject et serviteur,

HENRY.

La comtesse de Gramont. Voyez ci—après la lettre du 7 décembre 1585, note 1. _

Voyez la lettre du 10 juillet 1585, I". i ‘