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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome2.djvu/125

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DU ROI DE NAVARRE. ll5 [1585. — visas LECOMMENCEMENT n Aoûr.l — II"".

Orig. autographe. - Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms. 914, n° 1 2. Copie transmise par M. Allier, correspondant du ministère de l'Instruction publique.

A LA BEYNE, MERE DU ROY MON SEIGNEUR.

Madame, Je me Suys plaint de ce que, pour recompense de ma fidelité et de mon obeissance, l’on a, par une paix, tourné la guerre contre moy. Touttefoys je n'en ay encore receu aucune declaration par ecript de Vos.Majestés, estans passés tant de jours depuis que tout est arresté. Je vous supplye tres humblement', Madame, si mon malheur ne doibt estre accompagné de mespris, me vouloir faire en- tendre vos intentions et croire ce que la Marsilliere vous pourra re- monstrer de la part de celuy qui ne peult estre aultre que Vostre tres humble et tres obeissant subject et serviteur,

HENRY.

[I585.— 11 mûr'.] U A C Orig. autographe. — B. Pi. Fonds des Cinq-cents de Colbert, Ms. 40]. ` I A MONS“ DE SEGUB. Mons' de Segur, Vous aurez sceu toutes nouvelles par le s' de Mont- ' ITl8.I"lLlï1 ql1€j,€SP€I`€ DIEU ElIlI‘& COI](ll1lClljUSqI1CS à. VOUS. Jlüy UD ’ Cette date précise nous est fournie par n'est que vous ne vistes jamais personne la lettre d'envoi du secrétaire du Pin, qui si resolu comme il est. Je voy d`autre part ‘ sera ici le `meilleur commentaire de celle les cueurs redoubler à ung ohascunadepuis de son maître. la publication de ce tres cruel edict et avoir cogneu que nostre patience et obeissance

«A MONSIEUR DE SEGUIL.,

nous nmst. N actendez en vous aucun chan- " M°“S1°m`• gement ne autre resolution que celle que « Je sa puis rien adjouster à la lettre que vous recevez parlalettre de nostre maistre. le roy nostre maistrej vous escript, si. ce Dieu certainement favorisera la justice de 1 5.