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LETTRES MISSIVES


' . I595.] — 5 ocromuz. — III“‘°. Orig. — A Londres, State paper oflice, volume de Mélanges. Envoi de M. Vambassadeur de France. Cop. — B. B. Fonds Brienne, vol. 37, fol. 12 recto. A MONS" LE GRAND TBESOBIER UANGLETEBBE. Mons' le grand tresorier, Envoyant Lomenie trouver la Royne POU,1‘ aucunes affaires qui concernent le bien de ses affaires et des miennes, je luy ay donné charge de vous dire le contentement des bons oflices qu’avés coustume de me rendre prés elle, vous prier, de ma part, les ‘ continuer, et croire que _j’auray tousjours pour agreable de nfen revan- cher en ce qui sioffrira po.ur vostre contentement, vous priant de crere le dict Lomenie sur ce qu’il vous dira de ma part : et je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' le grand tresorier, en sa garde. Ce v° octobre, à Paris ‘. . HENRY. 1595. — 5 ocromus. - IV"‘°. Cop. — B. B. Fonds Brienne, vol. 37, fol. 16 recto. Cbp. — Musée britannique, biblioth. de Georges III, Négociations de M. dc Loménie. Transcription de M. Lenglet E i A MON COUSIN LE COMTE D’ESSEX. 0 Mon Cousin, Les deux dernieres lettres- qu’il apleu à la Royne ma bonne sœur m’envoyer, et la creance qu’elle a donnée au s" Wiüems me font cognoistre quelque alteration en la bienveillance que je me suis tousjours promise de son amitié favorable, sans que je cognoisse luy en avoir donné occasion. Tels ombrages ne peuvent proceder que des conseils de ceulx qui n’ont aulcune affection au bien et advance- ment des affaires de mon Royaulme et qui ne craignent de nuire aux ‘ Dans le conseil d'Élisabeth, Henri IV offrent avec cette courte lettre de pure for- s'appuyait bien moins sur les Cecil que sur malité à lord Burleigh, un contraste qui _ le comte d'Essex. Les développements des confirme cette notion historique. deux lettres suivantes, adressées à celui ci,