DE HENRI IV. 5l17 à jamais : priant Dieu qu’il vous ayt, Mons' de Gondy, en sa saincte 4 et digne garde, . . j HENRY. _' ' 1596. — 27 Mans. . T Orig. autographe.- B. R. Fonds Béthune, Ms. 9061, fol. 27. Cop. — Fonds Fontanieu, Ms. P. 73, fol. 5g, ve1 so ; et Suppl. fr. Ms. 1009,2. _A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, Depuis vous avoir escript l’advis que j’ay eu de l'a—, cheminement de nos ennemys, j’en ay receu plusieurs aultres sem- blables qui tous m’asseurent que le cardinal partira, sans faillir, le der- nier de ce mois pour estre devant nous le cinquiesme ou le sixiesme, de sorte que je vous prie pour le premier du mois prochain ; pour estre ICY deux ou trois jours avant eux, allin de concerter ensemble _ ce que nous avons à faire ; mais je vous prie, mon compere, ne venés sans nous apporter de quoy payer nos gens de guerre de pied et con- ‘ tenter nos Suisses ; car s’ils ne sont payez sans doute ils se mutine— ront à l’arrivée de nos ennemys, qui seroit Yentiere ruine de mon Service, comme vous pouvés trop mieulxijuger. Donnés— y ordre donc- ques, je vous prie, et que l’on face un eliort pour cela. Advertissés aussy tout le monde, je vous prie, et n’oubliés rien de ce que vous estimeres pouvoir servir à me fortifier en ceste occasion, qui importe plus a mon Estat et à ma reputation qu’aultre qui se soit presentée. Bonjour, mon compere. Ce xxv1j° mars, à Traversy,
i me présentais chargé d’or ou à donner ou tins qui étaient prêts à se débandern. Il est à prêter, et l’on s’est autorisé de cette opi- donc certain que mon arrivée et ce que j'ai nion quon a répandue, pour ranimer le donné au Bei sont cause de la prise de courage etl’espérance du soldat, sans quoi cette place.» Hist. de Toscane, liv. V, il n`était plus possible de retenir les mu- chap. 6. ' i 6g.
