Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/744

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DE HENRI IV. 723 qu’elle aura occasion de se contenter ; à quoy je me promets qu’elle sfaccommodera d’autant plus aisement que clest chose. ou ilî va, de mou service et de la seureté du dict pays de Limosin,. ce que je vous prie luy representer de telle sortie qu’elle n’attribue cela à faulte de bonne volonté, mais à l'estt present de.mes— affaires, qui requierent que feu use ainsy. Me remectant du reste sur mon dict cousin le ; duc d’Esper- non, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saiincte garde. Escript à Vinacourt, le xxx° jourde m ars 1—5g7. HENRY. V ne NEUFVILLE. 1597.- 30 1mn .s.—II'““. . . Orig. - — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9044, fol. 76. ` Cop. - Suppl. fr. Ms. 1009-2. [AU CONNÉTABLEA] Mon Cousin, Vous entendrés de mon cousin le duc d’Espernon en quel estat il me laisse icy, comme je suis contrainct de commencer bien tost ma diette pour la conservation de ma santé, et qu’il est im- possible que les forces qui y sont assez foibles, tant de cavallerie que d’inf’anterie, y subsistent, si elles ne sont payées, et principalement la cavallerie, à cause de la cherté des vivres ; de sorte que si, m’en- voyant le troisiesme mois de la dicte armée, vous 11'adjoustés quelque chose pour la dicte cavallerie, sans doubte elle se debandera entie- rement. Je sçay, mon Cousin, que vous faictes tout ce que vous pou- vés, avec ceulx de mon conseil, pour surmonter toutes nos, necessitez, et vous remercie de la peine que vous avés prise d’en conf’erer avec les chefs et principaulx des compaignieswet d’aller à la cour des Aydes et à. l'hostel de ville pour cest effect.; toutesfois vous-sgavés que- mon armée ne peut vivre de’cela, seulement ; et si à ce commencement (FAD- née nous nous trouvons empeschez à la faire languir comme elle faict, je crains bien qu’elle soit encores plus mal traictée à Fadvenir, d’au- tant que les deniers que vous y avés destinez ne viendront à propos ; de 9I.