Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/875

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DE HENRI IV. 853 POl11‘ à l’advenir la garantir du peril d'où je l’ay retirée. Je vous en ay voulu donner advis, aiiin que si, lors de celuy que vous avés eu de la capitulation, il n’en avoit esté rendu grace à Dieu, vous le faciés faire maintenant avec la solempnité, reverence et rejouissance que ceste grace divine le merite. M’asseurant du soing que vous en aurés, je prieray Dieu qu’il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte garde. Escript au camp d’Amiens, le xxv° jour de septembre 1597.

HENRY.

_ " . vorxnu. [1597.] —— 26 SEPTEMBRE. i i Cop. — Bi N. ‘Suppl. fr. Ms. I`009 i. Imprimé.- OEcon0mies royales, édit. orig. t. I, p. M2. n [A M. DE BOSNY.] y, uivant ce que Je vous ay cy evan BSCPIPÈ, e poux 1 Mon am S -d t d - veoir à ce qu'il fust baille fonds au maistre de ma chambre aux deniers pour les despenses de ma maison durant le mois dernier et nostre _ siege, je vous fais encore ce mot à mesme fin, ayant donné charge au s' de Montglat, mon premier maistre d’hostel, de vous en solliciter ; car il nfa asseuré que aultrement, à faulte de cela, ma marmiteest preste de donner du nez à terre ; et cela me viendroit fort mal à pro- pos. Ceste—cy 11'estant à aultre fin, je prie Dieu qu’il vous ayt en sa garde. D’Amiens, ce xxvf septembre 1.597.

HENRY.

' Cette lettre était de la main du Roi.