'—9l1 i ‘ LE TTBES MilSSlV'ES à mes menacesyvous n’en` aurés poinct de moy. Faiictes ceique je I vous commande auplus tost,'dont _ie vous prie ; Vous ne le ferés seulement pour moy, mais aussypouri vous et pour le bien de la paix ". i D 41599. — 8 FÉVBIBBQ ’ Orig. -¢ Arch. des Médicis, légation française, liasse 3. Envoi de M. le ministre de France à Florence. _ A MON COUSIN LE. GRAND DUC DE TOSCANE : J -^ i Mon Cousin, Lechevalier Berti m’est recommandé pour diverses ` considerations, mais principalement pour les merites et bonnes qua- lite ; qui sont en sa personne, et l’aifection"qu’il a'tous_iours montrée à ceste Couronne. C’est pourquoy, desirant le gratifier et favoriser, et ayant esté adverty qu’au commencement du mois d’avril prochain vous devés tenir à Pise le cbapitreide vostre Ordre, auquel, comme grand- maistre, vousfaites la distribution des commanderies que vous avés accoustumé de donneripar faveur à ceulx qui vous sont recommandez de bonne part`, je vous ay bien voulu escrire ceste lettre en faveur du dict Berti, et vous prier de le vouloir, pour lamour de mov, gratifier de ' quelque commanderie et d’une grande croix, m’asseurant que tant à nia recommandation que pour _la cognoissiance que vous aves du dict. Berti, vous serés bien aise de Yobliger de ce bienfaict ; etje m’en revani clieray en quelque aultre occasion si elle se presente : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde.'Escript à Paris, le v11_]°jour de febvrier 1599., ., i HENRY." - . DE ivnurvirrn . " L’édit fut enregistré', sans plus dopposition, le 25'février. .
