Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/113

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‘ Dr. nEÉN1â1.1v . 05 ` I` [l59.9.I]—11FÉvn1E1>..—l*°., . I I I Orig. autographe. Q B. N. Fonds Béthune, Ms. 9072,‘i’ol. ng. . i I. A MONICOMPEBE LEI CONNESTABLE FRANCE. I . Mon Com ere, Je de 'esche Praslin en dili ence vers vous our les ‘ P É . P occasions qu’1l vous dira, auxquelles Je vous prie de pourveoir. Vous . aves. par delà m' de Caumont, cappitaine de mes gardes, duquel aussy vous vous pourrés servir. Hier je pris un cerf avec le plus grand plai- I sir du mondo-: quisont toutes les nouvelles que je vous puis Inander d’icy. Bonjour ; mon Compere. Ce jeudy matin, x_]° Febvrier, a Fontai- nebleau. i. I I ‘ ‘ A . __ W _. .` HENRY. . . _ . 1590. 11 rÉvn1_1sa. a lI‘“°. f I i _Minute. — B. N. Fonds du Pu}, Ms ;-(107, fol. 33 recto.` _ Imprimé. — Lettres de Henri I Vet de plusieurs personnages célèbres, publiées par SÉn1_¤¥s, p. 65. ÃI [AU CONNESTABLE.]` I . I A ‘ Mon 'Compere, Je suis tres marry de la brouillerie qui estarrivée entre mon nepveude Joinville et Termes ; si le dernier amanqïié au ' devoir et respect que doivent les gentilshommes aux princes, il faut qulil le satislace, et certes que l’ on luy apprenne a parler ; si .mon nep- «veu l’a voulu gourmander, je veulx aussy peu que les princes appren- nent à gourmander ma noblesse : ceste auctoritéseule n’appartientI ` quià moy ; je ne veulx cederfce droict à personne et_n’en` abuser poinct. Je parle de ces allaires en general,— comme n’en sachant encore nulle ` particularité ; Bastel la brouillerie esti il faut porter les remedes ;, Vo’icy mon opinion : c’est de faire commandement par un capitaine des gardes à m“`d’Esguillon, de_Sommerive‘ et comte d’Auvergne2, Ide ' Les deux [ils duduc de Mayenne, le de Joinville. — ’ Le comte d’Auvergne, duc d’Aiguillon et le comte de Somme- gendre du connétable, avait sans doute rive, étaient cousinsgermains du prince pris part à cette querelle,- I