Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/121

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i -, DE HENRI. IV. . 103 cousin le s' de Bethune-, auquel je serois bien aise qu’ils baillassent le vieil regiment des F rancois, si le s' de la—Noue ne le veut reprendre ; car pour Vignolles, il n’y songe plus et a un aultre desseing. Et au ` cas que le dict s' de la Noue le reprint, _j’escriray à Busenval de faire tant envers les dicts s” des Estats, que llestat de mestre de camp des sept compagnies nouvelles luy soit baille ; car j’ay receu trop de ser- . vices de feu son pere pour ne l'aimer et faire pour luy : de quoy vous pouvés asseurer. A Dieu. Ce dernier mars, à Fontainebleau. _ ' ~ HENRY. . — i 1599.—31_uAns.—Il‘°°. - : '— Orig. — Manuscrit appartenant à M. l'abbé Caron, à`Versailles. Pièce 18.- I i A MON CCJUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE. ` ' Mon Cousin, Je n’ay receu vostre lettre du ')iXV1€ du mois de febvrier que le XXll1l° de celuy de mars, tant les ordinaires cheminent depre- sent lentement, »à quoy` il faut adviser de pourveoir pour ladvenir, y et vous prie en conferer avec le s' de Sillery ; `car c’est une grande ' peine de demeurer si long temps- que nous faisons maintenant privez de vos lettres, et quand elles arrivent, qu’elles soient de si vieille date. ' J'ay prins tres grand plaisir de sçavoir les particularitez que vous . nïavés escriptes par celle-cy, que j’ay bien considerées, et loué la response que vous avés faicte, en passant à Nice, à l’.evesque quand il vous-a visité et parlé du marquisat .de Saluces, et de sortir du dif- ferent que _i’ay avec son maistre, par l’alliance—qu’il vous a proposée ; car il avoit oublié de faire mon compte comme celluy de son maistre ; et niest pas raisonnable que le battu paye l’amende. Je desire bien l’amitié du duc de Savoye, et ne tiendra à moy que nous ne vivions en bonne paix, mais je veulx avoir le mien, et n’entends accepter l’11n ny l’autre aux despens de ma reputation ny de. mon "Estat, car elles mlont trop cousté à acquerir et mettre en l’estat qu’e11eS,~Som. Je ne puis croire aussy que le dict duc, lequel recherche de mé voir — pour medonner contentement, ainsy qu’il m’a faict dire parson se—