Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/179

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

[1599.]- 18 Août.

Imprimé. - OEconomies royales, édit`._orig. t., p. 955.

[A M. DE ROSNY.]

Mon amy, J’ay remis _jusqu’à demain mon partement de ceste ville, pour ce que jiespere en ramener avec moy m' le Grand, non en poste comme je suis resolu d’aller, mais il partira avec moy et me suivra en carrosse. J’ay arresté le cours de la justice contre in' de Joinville, pour les raisons que je vous diray, lesquelles je m’asseure que vous approuverés : et je puis dire avec verité qu’en ce faict là ma cour de Parlement a monstre avoir plus de vigueur pour la conservation de mon autorité, qu’elle .n’avoit eu cy-devant pour le faict de ' S‘—1Vlegrin, Vautabran et autres. Je partiray demain, Dieu aydant, pour me rendre à Blois vendredy, et là je vous diray le reste de ce qui s’est assé en ce Faict ic : Hnissant ar prier Dieu vous avoir en sa saincte garde. Ce mercredy matin, XVIIJB aoust, à Paris.

HENRY.

[1599.] — 21 Août.

Orîg : autographe. — N. Fonds Béthune, Ms. 9073, fol. 1.

A MON COMPEBE LE CONNESTABLE _DE FRANCE.

Mon compere,, Suivant ce que je vous promis à mon partement,._ie vous diray qu’au]ourd’huy jay eu des nouvelles de Rome, où, Dieu mercy, mes allaires vont comme je le Sçaurois desirer ; ce qui me gardera de retourner à Paris, au contraire me fera advancer vers Lyon. De quoy je vous ay bien voulu advertir, et vous prier de me venir trouver auplus tost ; car aussy vostre -presence est icy necessaire, et mon cousin le mareschal d’Ornano ne s’ en peut aller en Guyenne, ou

' Cette lettre était de la main du Roi. .