Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/222

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DEHENRI IV., 20] . 1600. —— ili Jsivvieiz. _ Oriél — Archives royales de Bavière. Copie transmise par M, le ministre de France à_ Munich. A NOS TRES CHERS ET TRES AMEZ COUSINS MESSM LES COMTES PALATINS . ` ELECTEURS DU SAINCT EMRIRE, ~ A _ _ maquis n AiC :si>Acn nr on nourscn, mmvcirs nu mer samer minier.- Tres chers et tres amez Cousins, Nous avons rec’eu la lettre que vous aves escripte en commun à Hidelber, le XVIIIG du mois de novembre dernier passé, par laquelle vous nous avés donné advis de la re- A mise que I'Émpereur afaicte à nostre nepveu le cardinal de Lorraine ‘_ de Pinvestiture et fief de Yevesché de Strasbourg, et deila poursuicte que faict le dict cardinal pour en prendre opossession, nonobstant la' declaration du conseil du dict Empereur, faicte à la maison de Bran- debourg, que la dicte investiture n’apporteroit"aulcun prejudice a nostre 'cousin Tadministrateur, et sans avoir esgardài Yaccord qui fut I faict à Sarbourg, à la diligence et entremise de nos ambassadeurs, dont vous craignés, comme princes du Sainct Empire, qui aiiectionnésila tranquillité d’iceIi1y, ` que, oultre les aultres esmotions qui sont allu-A mées, la ruine totale des dicts evescliez, ville et' aultresestats voisins ne s’ensuive ; nous priant de nous employer, tant auprés de nostre frere le duc de Lorraine, que nostre nepveu le cardinal, à ce qu’ils ne pre- cipitent ceste aH’aire._Verita.blement, Tres cbers Cousins,‘nous sommes" ‘ tres marrys que ces choses ayent ja passé si avant ; car ilmoussemble _ que c’~eust'esté le bien de tous, que le dict accord de Sarbourg eust esté accomply et observé commeil avoit esté promis, diautant que par le moyen d’_iceluy on eust peu terminer amiablement tous difl’e— i ’ Charles, cardinal de Lorraine, _evêque Les oppositions que iles princes protestants de Metz et de Strasbourg, ne le 1°’ juillet de l’Empire mirent à son "investiture, 1567, mort le So novembre 1607, était le comme on le voit par cette lettre, l’empê5 second lils de Charles II, duc de Lorraine chèrent, jusqu’en 1 (Sols, de jouir des revef et de Bar, et de Claude de France, sœur de nus de son évêché de Strasbourg. la reine Marguerite, femme de Henri IV. . LETTRES DE HENRI Iv. *" v 26