Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/224

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° DE I 1EiNB’IilV. 203 chand marinier des Sables d`()llonne, pour la prinse qui avoit esté faicte par vos subjectsdun navire qui luy appartenoit, nomméilc Ca- tholique, et affin que vous _eussiés agreablede luy en faire raison et justice ; et d’autant qu’il ne la peut encoreobtenir, quelque instance qu’il en ayt faicte, nous vous en avons bien voulu derechef faire ceste lettre, pour vous prier, comme nous faisons, de commander qu’il ne soit tenu en plus` grande longueur, et queifon pourveoie à la restitu- tion du dict navire et marchandises le plus favorablement que faire » se pourra, ou bien qu’il soit renvoyé sans se constituer pour ce re- gardien plus grande despense ; et_s’il se presente occasion d’user de semblable traictement à l’endroict de vos subjects, nous le ferons d’en i tiere affection, ainsy que le cognoistrés par effect, et que le s' de Bois- sise, conseiller en nostre conseil dlEstat et nostre ambassadeur resi-_ dant pres de vous, vous fera plus amplement entendre : priant_ Dieu', Tres haute, tres excellente et tres puissante princesse, qu’il vous ayt ` en sa tres saincte et dignegarde. Escript à Paris, le xxx° jour de jan- vier 1600. - A — - Vostrebon frere et cousin, _ ' 'i HENRY. . i T- i inn NEUFVILIÃE. l6Q0.— 16 Cop. -- Biblioth'. de iM.'Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à Fambassadeuridu Levant. i_,- [A M. DE.BBÈVES.]‘ ., _ Mons' de Breves, Je neivous ay escript depuis le Vllc du mois de ` janvier, à cause des affaires q ue_`j’ay—tousjours eus avec le ducjde Sa- voye,“qui est encore sans y a_voir mis 'fin ; de sorte qu’il semble que ce subject nous doive mettre la guerre, car je suis resolu d’y entrer, I s’il ne me rend ce qui m’appartient si justement que faict le marquisat de Saluces, si -l’on ne mecontente. Auquel cas je ne doubte point que _ leroy d’Espagne ne serve le dict duc, qui est son beau—frere, et le 26.