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LETTRES MISSIVES


sirs que nous avons tousjours receus de vostre amitié et bonté au besoing que nous en avons eu, ainsy que nous avons dict au dict Ed- mond, et vous sera conhrmé par nostre ambassadeur zsur lequel nous nous remettronsgpour prier Dieu, Tres haulte, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres cbere_ et tres amée bonne sœur et cou- sine, quiil vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Paris, le XVII_]° jour de fevrier 1600. » . - Vostre bon frere et cousin, ` HENRY. . T, l ‘ ma NEUFVILLILI ' 1600. —— 2 1 FEVRIER. Orig. - Archives du canton de Genève. Envoi de M. Rigaud, premier syndic, et de M. L. Sordet, h archiviste. ` Imprimé. — Journal le Fédéral, octobre l8(L2. Courrier suisse, 25 octobre 180,2. A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS LES `SYNDICS ET CONSEIL DE LA ` e _VlLLE DE GENEVE._ _ Tres chers et bons amys, Dés les guerres passées, ayans tellement ` travailléfnostre Royaume,-que nos subjects, pour la pluspart, en sont - demeurez appauvrys et ruinez, nous avons estimé Jconvenir au soing que nous devons avoir de leur bien et commodité, d’adviser aux moyensqui leur poturoient aider a se restablir et se remettre en bon estat, leur donnans moyen degagner, avec leur travail et industrie, de quoy se redresser et entretenir. Entre lesquels moyens ayant esté adverty que eeluy des soyes peut estre l’un‘des principaux et plus commodes, et qu’en ce Royaume il pourroit reussir dans peu d'années d’en.l’aire bonne quantité, tant- pour la commoditédes meuriers qui sont à present, comme pour ceul ;t’qu’on y pourra par cy#aprés planter ; ayant ' aussy entendu du s"Manl’red de Balbany que quelques uns qui sont a present en vostre ville pourroient estre propres à nous servir en cest _ endroict et à-planter quantité des dicts meuriers pour nourrirles vers pour `Faire les dictes soyes ; encore quepnous croyons que vous ne '