Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/228

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, DE HEN111 iv. 207 vouldriés empescher les dictes personnes, jusques au nombre de cinq -_ ' ou six, estans mandez parle dict Balbany pour nous venir ; rendre ce service ; toutesfois, nous avons bien voulu vous faire ceste lettre pour i vous prier trouver bon qu’ils nous viennent trouver, et faire ensorte que rienne les retarde de s’acheminer incontinent par deçà, mesme. leur commander de-cefaire s’il en est besoing, aflin_qu’ils arrivent à temps pour pouvoir, dés ceste année,.commencer, et le dict Balbany leur donner aussy commodité de faire le voyage à nos despens ; vous asseurans que nousle tiendronsà plaisir fort agreable : prians Dieu, Tres chers et bons amys, qu’il vous ayt en sa `tres saincteetodigne ' garde..Escript à Paris, le xx_]° jour de lebvrier IGOO. I P A _ A J u HENRY. 'A . i ~? i i ma nmurvrimn. . ` . ‘ j — l6()().'— 25 Fiâvamn. . i Orig. —`Archives du Mont-Cassin, Ms. contenant la correspondance ducardinal Pierre Aldobran— ' 4 dini, lettre n° l. Copie transmise par M. Noël 'Desvergers. _ " I NOSTRE TRES SAINCT PERE LÉ PÀPE, — _Tres sainct Pere, Comme la. reverence que je porte à Vostre _Sainc— tete est relative aux gracesr etfaveurs que j’ay receues d’elle, qui sont inlinies, ainsy que je supplie Vostre Saincteté, autant affectueusement » qu’est possible, de croire, ije prefererayi tousjours le contentement de Vostre Saincteté à touteconsideration qui concernera mon_inte— rest particulier, tant je suis asseuré de la bonté _de Yostre Saincteté et de son equanimité. Mais Vostre Sainctetéiconsiderera, s'il luy plaist, que~Dieu miayant confié le regime dece sceptre françois, devoué de tout temps au service du Sainct—Siege, je idoibs rendre compte àsa divine Majesté et à laiposterité de la conservation dliceluy, et, cer- tainement, je desire m'en acquitter comme monhonneur m`0blige de le faire, estimant que Vostre Saincteté m’en_aimera.et prisera tousjours `davantage, luy estant, aprés Di eu, _plus redevable qu°à, tous aultres, _ du bonheur que_ je possede, pournfavoir tiré, comme par la.main,