1598. — 24 JUILLET.
Cop.- I}. N. Fonds Béthune, Ms. 8972, fo}. IAS. — Même fonds, Ms. 8972-2, fol. [102 recto.
— Fonds Fontanieu, Ms. P. 7/;.
Imprimé. -- Mémoires et correspondance de Duplessis-Mornay, 182A, in-8°, t. IX, p. 6A. -
[A__L‘ARCHIDUC ALBERT.]
Mon frere, Je vous renvo e vos ostaiges, sur la riere uiils m’en ont l’a1cte, l’asseurance que _]’ay _]à PTISB de vostre foy et celle qu’1ls 111’ont donnée—de la leur, m’ayans promis de me revenir trouver au premier mandement qu’ils recevront de moy, si je ne suis satisfaict l des choses accordées par —nostre traicté. A quoy, comme je ne doubte point que vous ne faciès pourveoir comme il convient, je vous prie de croire auss u’il n’ aura aucun man nement à ce ui vous a esté promis de ma part, et que Jiauray à pla1s1r de vous faire recevo1r, en toutes occasions, les efïects de l’amitié de
Vostre bon frere,
1598]--. 28 JUILLET.
Imprimé. — Mémoires et corres ondcmcctle Da lessis-Morna, 182!;, in-8°, t. IX, . S7.
A MONS“ DUPLESSIS.
Mons’ Duplessis, Vous ne doubtés point (comme aussy je le vous ay escript et dict) que je ne repute le tort qui vous a-esté faict par Sainct-Phal, faict à moy ; et pour cest effect je depeschay, il y a quelque temps, Dupuy, exempt de mes gardes, pour me l’amener, afin quiaprés m’avoir satisfaict, fadvisasse aux moyens pour vous rendre content, comme la chose du monde que j’affectionne autant. Il a esté amené pour faire ce que je luy ordonneray. C'est pourquoy je vous depesche ce gentilhomme exprés pour vous prier et commander, comme vostre maistre et vostre Roy, de me venir trouver ou je seray dans le premier jour de septembre prochain, affin qu’en vostre pre-
