i i282' LETTRES MISSIVES '` i [.1600.].-52.0 Aoû1 .Ãi’I"’. __ " i C H il Oi ig.’autographe. N.Fonds Béthune', Ms.9070, fî0l. I. C ' i - 'i Cop.—Suppl. f’r.Ms.'l009 2. " i i i l" A’MQN COMPEBEÉDLE CONNESTABLE DE FRANCE. I Mon compere, Ceux de. ceste ville ont envoyé ceste aprésedisnée ` vers moy, pour capituler, avec les articlesqnfils demandent, entre _ ` lesquels_il y_en a force que je trouve raisonnables. J’espere -qu’ils se- ront.' resolus demain du matin ; et inoontinent aprés je vous en en-. verray copie. Cependantje 11’ay voulu dillerer plus longtemps-à vous donner advis dececy. Ceux du, chasteau l’ont—des_mauvais ; mais j'es— _ pere, Dieu aydant, en avoir bientostla raison. Je vous donne le bon- soir. Le xx° aoust, aux lauxbourgs de Chambery, au soir. " — 16001 %_2o.A0ûT. r—'ll‘¥‘É‘. l. i ` V Imprimé. Ã- Les Corses fïqizçois, par 1i’HBItItII'IîE Soutiens, Paris, 1667; i i , i, au MAEÉCHAL D'OBNAl\lO.] i Mon Cousin, J’ay receu vostre depesche du nn? idu present mois, i' et auparavant celledu Xxvme du passé, et ay veu par icelle comme vous ' avés sceu à la veritéque les assemblées qui ont esté faictes à Mello _ et à Montauban ont donnébeaucoup plus dhpprebension qu’il n’y a eu de mal, comme vous avés veu parmes dernieres lettres : aussy, à mon advis, il sera tousjours bon, quand vous entendrés quelque chose surce subject, que vous continuiés a en communiquer avec le s' de Favas, parce queje me promets qu’il vous advertira tousjours lidelle- _ ment de ce qu'il en sçaura. J e vous ay aussy cy-devantiadverty de l’o- pinion que j’avois de la procedure du_ duc de Savoye, en quoy je ne me suis point trompé ; et il pourra estre que ce sera luy qui le sera, et queses artifices ne luy succederont pas comme il l’31l1‘OllZ pensé.
