‘ r à DE HENRI lV. ‘ ‘ 283 Depuis que nous sommes a la xguerre ensemble, tous les progres en - ont esté fort heureux ; etine s’est rien tente qui ne _iS, e soit execute, i comme vous verres parle memoire que jevous en envoye, duquel il ‘ sera bon que °_vous facies part à mes principaux serviteurs de delà, specialement sg ceux `du parlement ; car je veux_ que cl1acun.cogn_oisse que je ne suis entre danscettei guerre que par la- necessite et quand je n’ayipeu de moins, pour la dignité et reputation de cest Estat, au- quel jjespere qu’il n'en` arrivera ique toute grandeur et accroissement, la cause en estant si juste comme elle est, et le prince auquel nous avons a faire n’estant pas si puissant qu’il nous doi-ve estre formidable. . . J’espere bien, avant_(que_l’l1yver nous surprennef, que si je n’ay re- ` couvert tout ce qui est de. ce pays de Savoye, pour le moins _jÉy auray meilleure, part que luy-. Je vous tiendray tousjours advertyjde ce qui se passera. Pour la succession du feu evesque de Calaors, j’eusse bien ou plaisir que vous yzeussies peu avoir part ; mais le s' de Themines, qui’est SOIQ beau-frere, en apporta _icy la premiere nouvelle, et `neluy ay peu refuser la meilleure piece, qui est l’evesche. S’il `enîisurvient _ quelque autre occasion, je vous promets que je me souviendrayi de 'vous, comme il sera bon que devostre coste vous veilles aussy d’advertir diligemment de deçà de ce qui viendra avostre cognoissance`. Je ne veuxoublier a vous dire qu’il sera a iproposaque vous envoyes de [deçà vostre fils le colonel, parce que, si ceste guerrezva plus avant, je . fais estat de me servir du regiment des—Corses ; et ce sera son devoir de venir faire sa charge, comme je m’asseure que vous le desires aussy. C’est ce que je vousdiray pour ceste lois : priant niais ; mon Cousin, i de vous conserver en sa sainctegardei Escript au campde Chambery, U le xx’jour d’aoust 1600. s ___ i . - ï ; U i HENRY., , i ç . ° .m ;m. ` ' ‘ 30.
