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cheville ‘ ’ mes volontez sur la forme que je desire que vous teniés en i vostre façon de vivre avec les princesses. Croyés—la de tout ce qu’elle vous en dira de ma part. C’est une des plus Femmes de bien du monde, et qui nfest aussy lidelle servante.`Aimés-la ; sesconseils vous seront tousjours tres utiles et à moy tres agreables 3. J’espere vous voir si tost aprés elle, queje ne la feray plus longue. Je baise vostre belle bouche cent mille fois. Ce dernier septembre. 1 ` " l000.—~ 3o sEPrEMBnE. —Il'“. i _ Orig. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. Sd. ' Cop. — Suppl. Fr. Ms. 1009-2. J [AU CONNÉTABLE.] - A Mon Cousin, Depuis que je vous laissay avant-hier à Grenoble, _i’ay eu advis que le duc de Sàvoye a assemblé toutes ses forces, et avec icelles est_ descendu des montagnes, en intention de s’approcher ' de mon armee et’la combattre. Cela me laict desirer que les regi- mens dont _j’ay donne la charge au chevalier de Montmorency et à Chambaud, et les recreues du regiment des Corses, puissent estre assez à temps pom` ine secourir'- en ceste occasion, qui importe comme vous sçavés et à ma reputation et au bien et advantage de mes allaires. Il n’y a que quatre ou cinq jours que j’escripvis aux dicts. chevalier et Chambaud, et vous leis bailler les lettres du premier, ayant envoyé celles de l’autre par homme expres. Je leur fais encore i une recharge par courrier exprès, et vous prie, en ce que vous poturés, advancer et haster leur venue, `y employer vos persuasions — et Yauctorité que vous aves sur eulx. Car ilsne peuvent arriver trop tost, s’ils desirent participer a l’honneur qu’ils pourront acquerir i 2 Sur la marquise de Guercheville, dation, et le crédit absolu de la Galigai voyez ci-dessus, t. III, page 2A!;. (qui fut plus tard la maréchale d’Ancre) . 3 Malheureusement Marie de Médicis interdit à madame de Guercheville tout ne tint, aucun compte de cette recomman- accès dans la confiance de la—Beine.
