je vous verray. Toutesfois, je partiray’d’icy demain et iray à Beaufort i
par Faverges, faisant estat que le patriarche de Constantinople arrivera
icy aujourdihuy avec le secretaire du Pape,. nouvellement venu ; mais
je me contenteray de les ouîr, et remettre à faire response ; qui sera
quand j’auray parle à vous à Chambery, ou je le renverray devant. Je
m’asseure que vous ne perdres pas, ce pendant, le temps ; mais je vous
prie faire faire une bonne quantité de petits gabions de trois pieds
de haut seulement et de neuf pieds en diametre pour servir a ce
que vous sçavés, sçachant bien que vous aves bonne provision de sacs,
de balles de laine, de pics, de pelles et de pioches, aflin de pouvoir i
mieux et plus seurement et diligemment advancer nostre besogne à
` mon retour, sans perdre plus de temps pendant qu’il est encore beau,
et que le duc de Savoye nous laisse en repos. Je vous envoye ce
courrier exprès pour qu’il m’apporte de vos nouvelles, dont je suis en
_ impatience : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous conserve. De Anessy,
le Vlljc octobre 1600. .` .
i HENRY.
` ma Naurvittn.
1600. —— 8 ocronnn. — IlI‘“°. `
_ Orig. — Archives de la ville de Metz. Copie transmise par M. Clercx de Belletanche,
` bibliothécaire.
A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ` LES MAISTRE ESCHEl'lN ET TREIZE
DE LA VILLE DE METZ. `
Tres chers et bien amez, D’autant que les affaires qui se presentent
par deçà et les occasions qui nous y retiennent pourront nous rendre
plusieurs de nos serviteurs necessaires, ayant faict estat de mander
le s' de Fremicourt, comme l’un des plus proches et alïectionnez à
nous assister=en telle necessite, nous desirons luy oster tout subject
qui le puisse retarder ou excuser du service que nous esperons de
luy ; et scachant que le dillerend intenté par devant vous etles olliciers
de vostre justice est prest à decider, et que cest alïaire luy important
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LETTRES MISSIVES
