Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/346

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DE HENRI IV.
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V comme il laict,. luy pourroitdonner occasion, pour en faire la pour- suicte, de se divertir de nostre serxdce, oultre ce qu'il nous est neces- saire en la conservation de nostre ville de Vitry, ou ilcommande, pour ce qu’il n'y arrive inconvenient pendant nostre eloignement ; et pour ce, nous vous faisons la presente, pour vous mander de donner tout l’ad.vancement plus grand qu’i1 vous sera possible à la 'resolution et decision du dict diflerend, et avoir soing d’ailleursque son bon droict luy soit conservéenala justice de sa cause : à quoy nous asseu- ‘ rans que vous tiendrés la main, nous prions Dieu vous avoir, Nos tres chers et bien amez, en sa saincte garde. Escript à Annecy, le Vlljc jour d’octobre ]600. A HENRY. ' A ‘ — rouen. '— 1000. — ll ocToBn1z.—l'€. - _ . Q. Orig. autographe.--B. N. Fonds Béthune, Ms. 9l2S, Fol. 20. V ` . Cop.—Suppl. lr. Ms. -1000-4. [A LA MAHQUISE. DE VEHNEUIL.]_ i Mon I]]€1`101], iHO1lS arrivasmes hyer, en ce lieu de Beaufort, à nuict lermante,. où nos-baguages ne sont encores arrivez _à ceste heure, que DOl1SlP31`l ;OIlS pour aller au col de Ciormet recognoistre le passage. Il _ nous fallut mettre hyervingt lois pied à terre, et le chemin est cent fois pire aujourd’huy. La’F rance mlest bien obligée, car je travaille I 'bien pour elle. Je remets mille bons contes à vous faire,- que- j’ay ' apprins de mess"‘ qui sont venus de Chambery, a quand j’auray l’hon— netni de vous voir, qui ne sera, ce crois-je, que dimanche. Ce temps ` me durera [plus qu’à vous. Aymèsmoy bien, les cheres amours à moy, ~ que je baise un million de fois. Ce utf octobre. ‘ v LETTRES' DE HENRI lv V. X