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verray pas ce matin, comme jlavois promis, pour m’est1‘e un peu trouvé mal ceste nuict. .I’ay dict ma volonte à ce porteur, pour la vaisselle d’argent qui est àloyon, qu’il faut faire apporter icypour servir le cardinal Aldobrandm. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’1l vous _ conserve. De Chambery, le Xllljc cl’octobre 1600. . `_ I ' ' . HENRY. I . . . . ma nmorvutn. [ 1»600.]— VEBS LA MI OCTOBBE. U ‘ _ ` i Imprimé. - OEconomie.s royales, édit. orig. t. I, chap. 9o. *2 [A M. DE ROSNY. . 1Mon amy, Autant que je loue vostre zele à mon service, autant je blame vostre inconsideration à vous jetter aux perils sans besoin. Cela - seroitsupportable à un jeune homme qui n’auroit jamais_ rendu ` preuve deson courage, et qui desireroit commencer sa fortune. Mais la vostre estant desjà si advancée, quevous possedés les deux plus importantes et utiles charges du Royaume, vos actions passéesvous ayant acquis envers moy toute confiance de valeur, et ayant plusieurs U l I \ I • A . braves hommes en llarmee ou vous commandesmaintenant, vous leur deviés commettre ceschoses remplies de tant dejdangers. Par tant ad- ` visés à vous mieux/mesnager à Yadvenir ; car si vous _m’estes utile en la charge de llartillerie, j'ay encore plus besoin de vous en celle des finances. Que si par vanité vous vous les rendiés incompatibles, vous me donneriés subject de ne vous laisser que la derniere. ADieu, mo11 amy, que jaime bien ; continuésa me bi’en servir, mais non pas à faire le Fol et le simple soldat. ' _ - . HENRY. A ' Cette lettre était de la main du Roi., il i ` . [ll .
