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- Au de1neurant,~vous aurés sceu la capitulation que j’ay faicte avec
ceux du chasteau de Montmelian. Je mlentretiens icy, attendant que le terme de leur reddition soit expiré, et la venue de mon cousin le cardinal Aldobrandin, legat de nostre Sainct Pere, qui se doibt rendre prés de moy vers la-lin de ceste sepmaine ; de quoy vous serés ad- verty : Ce pendant l`0n m’a donné advis que le duc de Savoye s’advance avec ses Forces du costé de la Val d’Aouste pour venir secourir le dict chasteau, et _je.me prepare à le bien recevoir, U-s’il nous vient visiter. Mais comme,»sur ceste occasion, j’ay besoing d’estre assisté, je vous prie haster la compagnie de mon cousin le duc de Vantadour, et les regimens du chevalier de Montmorency et de Chambaud, de s’ache- miner p’ar deçà en toute diligence, carje seray bien ayse que ceste feste ne se passe point sans eulx, et m'asseure qu’i ls auroient aussy regret de ne s’y trouver pas. Je leur depeschay hier un courrier pour cest ellect, et me promectsde les voir bien tost prés de moy : et sur ce je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Cl1ambery, _le xxv° jour d'octobre 1600. . ' i HENRY. _. " `J nn msurvm.is._ 1600. — 29 ocroene. — i Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à Fambassàdcur du Levant. A . i [A JM. DE BREVES ;] _ V Monsf de Breves, Je feis response à vos lettres du >ixv° et xxx° uillet et Xlllle d'aoust le XXll1Ie septembre dernier. Depuis, j’ay receu les vostres du _xxv11°du dict mois d’aoust, et ay sceu que les galeres du Sigaler s’estant approchées de la Sicile`, ont donné Talarme à celles du roy _ d'Espagne, qui estoient à Naples prestes à charger de l’inl’anterie pour Genes, pour le service du duc de Savoye, que le dict roy d’Espagne assiste ouvertement contre moy. J’ay depuis poursuivy ma fortune contre le dict duc de Savoye si heureusement, par la grace de _Dieu, que
