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certain je seray dimanche à S‘ Germain ; voilà la meilleure nouvelle que je vous puis mander, aprés celle que je vous aime plus que chose au monde. Bonsoir, mon cœur, je te baise cent mille fois. Ce xnf mars. 160]. — 17 mns. -1*. Ong. - B. Ni Fonds Béthune, Ms. 9070, fol. 7. ~ Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2: [AU CONNETABLE.] __ . Mon Cousin, Je n’ay point de vos lettres depuis celles du lille, par lesquelles vous me donnés advis de l’arrivée du comte Octavio Tas- soni, avec la ratification du duc de Savoye. Je me promettois que vous ` procederiés si diligemment à Yexecution, que j’en aurois plus promp- tement des nouvelles, mesmes de la reduction de Bourg, par ou ies? time que cela aura esté commencé ; mais je considere bien aussy qu’il aura lallu du temps pour aller et venir au dict Bourg, et que vous n’en aurés pas voulu escrire, que ce n’ayt esté pour mander que la dicte citadelle ayt esté reduicte. Je suis un peu plus en peine de ce que _i'entends, que leurs forces sont encore toutes ensemble, et qu'elles ne se separent point ; Si cela continuoit gueres, je crois qu’il en fau- droitlaire instance, car cela est des dependances du traicté, que les troupes levées pour la dicte guerre se separeront aprés les ratifica- tions de la paix. J’en voy qui en ont bien plus d’alarme que moy, qui ay opinion que tout cela se resouldra au plaisir que le comte de Fnnntén se sera voulu donner de mettre pour peu de temps toute Yltalie en alarme, aux despends de deux ou trois mil libvres de Yargent de son maistre ; car je sçay que larchiducilanguit en Flandres aprés le secours qui luy doibt venir de delà, et qui luy tera doresnavant grand besoing, car les Estats se font bien Forts. T outesfois, encores que je ne pense que le dict comte de Fuentés attaque rien en Italie, je n’ay voulu laisser, en escrivant au Pape et au cardinal Aldobrandin, pour les remercier de tant de peines qu'ils ont prinsespour-reduire
