Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/420

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DE HENRI IV.


cest aH’aire à sa conclusion, de leur faire instance et à l’un et à l’aultre de ce que les dictes forces demeurent ensemble. .l'en envoye la de- pesche ouverte au s' de Villeroy, qui la vous fera voir. Vous jugcrès ` bien que ce que ien fais est plus pour contenter mes amys qui ont. martel, que non pas moy qui de cela n’en ay pas beaucoup. Vous n’aures icy rien de nouveau d’aiIIeurs, sinon la fin du comte d'Essex, qui fut execute le v1_i° au matin, et eut ceste grace qu’il n’eut que la teste tranchée, et au dedans, de la prison seulement. Il n’y a encores que luy qui ayt este execute ; mais il y en a beaucoup de pri- ` sonniers et s'en faict tous les jours. L’ambassadeur mesme qui estoit. renvoyé par deçà eut commandement, de Douvres, de s'en retourner, et depuis a estelaict prisonnier, parce que l’on luy impose qu’il sça- voit quelque chose du desseing du dict comte d’Essex, et ne l’avoit ' . pas decele, comme c’est la loy de toutes les conspirations contre les princes souverains et leurs Estats., Je suis au reste venu logericy le lendemain de caresme-prenant, i et ay laisse mon conseil à Paris, et par ce moyen je suis icy, —et eux là, en plus de liberte. Je n’ay rien à vous dire davantage pour ceste fois. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous conserver en sa saincte garde. Escript à Sainct Ge_rmain en Laye, ce xvif mars 1601. I . U HENRY. ` . i_ FOHGET. . [160].]-5- 17 M1ms.—II‘“°. q Impr. — CEcon0mics royales, édit. orig. t. II, chap. 8. [A M. DE BOSNY.] l Mon amy, Ce pour quoy je vous envoyay chercher hier matin pour parler a vous, estoit pour avoir oublié de vous dire comment le che- valier Vinta m’avoit supplie de vous commander de vous assembler, I vous, m' le chevalier et le s' de Maisse, ou aultre de mon conseil quevous adviseres, pourachever de traicter avec luy ce que l’on I avoit commence à Lyon ; ce que je vous prie de faire incontinent ; ° 50.