DE HENBTIV. A0? qu'ils sereiiclront prés d'elle, qui sera vers le xv° de septembre ; car en ce temps elle pourra accoucher. J e vous envoye la lettre que vous ' desirés pour faire assembler ceux des Estats. Oultre que j'all’ectionne ` qu’ils luy facent quelque honneste present, il y va du vostre d’y tenir la main, comme je vous en prie de les y exborter et exciter,' i ayant cela fort à cœur. Mandés-moy des nouvelles que vous appren- drés de la frontiere et de celles de mes jardins, et s’ils sont beaux et bien entretenus. Les meilleures. que vous aurés de moy sont que je me porte bien, vous aimant comme vostre aflection à mon service m’y convie, comme je fais aussy vos enfans, qui se rendent fort soigneux ` auprés de moy. A Dieu, Mons" de la Force, lequel je prie vous avoir en sa saincte garde. Ce lX° may, à Fontainebleau. A ` HENRY. . 1o01.-10 MM. ` p Orig. — B. N. FondsiBéthune, Ms. 9070, fol. 21. ' y Cop. — Suppl. fr. Ms. lO09-2. i [AU CONNÉTABLE.] L Mon Cousin, Matelet, en me rendant vos lettres du dernier jour du passé, m’a faict entendre l’estat auquel estoient les aflaires de mon pays de Languedoc lorsqu’il en est party ; de quoy je vous ay bien voulu dire que _i’ay receu contentement, et auray à plaisir de voir bien tost par deçà mon cousin le duc de Ventadouryet apprendre encore de luy les aultres particularitez dont le. dict Matelet n'avoit point cognois— sance. Il y a desjà quelques jours que mon nepveu le duc de Guise m’a fait sçavoir la prinse pet execution a mort du capitaine Maurice de Lisle, qui conduisoit sur ma ville de Marseille lentreprinse dont _, vous avez oui parler ;_maiS parce quîil a esté verifie qu’elle niavoit _ point de suicte ny de liaison dedans la dicte ville, je tiens ce mou- . vement pour estre tout esteinct, et fais compte quevous aurés main- tenant veu mes villes de Narbonne et Leucate, _et vous serés, par mesme moyen,.inl’ormé de l’estat de ma frontiere. Desjà le s" de Vil-
