Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/433

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LETTRES MISSIVES


leroy nfavoit faict entendre l’advis que vous luy avés donné de la forti- fication que les Espagnols avoient commencé a y faire. A quoy, encores qu’il m’ayt asseuré vous_ avoir faict response, fadjousteray toutesfois que par les traictez d’entre les deux royaumes, il n'est point dellendu de se fortifier de part et d’aultre ; et neantmoins_ si les Espagnols s’y portoient de telle sorte que _i’eusse_ occasion ’de prendre ombrage et jalousie de leurs fortilications, je desire que vous me le_l’acies incon- tinent scavoir, mais plus encore,‘que vous vousbastiés de me revenir trouver ; car je m’ennuye de ne vous voir point, et mes allaires ont besoin de vostre presence. Quant à la depputation que les habitans _ de ma ville de Toulouse ont faicte devers vous, pour vous persuader déles aller voir, je le trouve bon, pourveu que vous puissiés faire I ce voyage sans qu’il retarde vostre retour prés de moy. Au demeu- rant, encore ue ie me trouve en tres bonne santé, Dieu mere Cl J Y Je me suis toutesfois resolu de donner dix 011 douze Jours à la sol- licitation de `mes medecins, our faire une etite diette, ue 'e com- _ P (l .l mencera demain en ce lieu, où °a faict venir la Bo ne ma femme .l Y qu1 continue de se porter bien de sa grossesse ; et aprés que j’a1u ay achevé la dicte `diette, je fais compte de m’en aller faire un tour enmes pays de Picardie et Normandie, pour visiter mes villes de frontiere, et possible donneray-je _iusqu’en Cbampaigne, po11r pourveoir à une esmotion qui est nagueres arrivée en la ville de Metzl, dont je ne doubte poinct que le bruict n’ay t esté jusques a vous : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escri t à Fontainebleau., -le x" 'our de ma 1601. P .l . HENRY., ` ne PIEUFVILLE. - ' Par suite d’avis donnés à M. de So- aux déclarations que leur arracha la tor- bole, gouverneur de Metz, d’une entre- ture, il lit emprisonner plusieurs notables rise contre cette ville, u'aurait ré arée de la ville, ce ui causa beaucou d’ef- P (I P P Pl Y P le'comte de Mansfeld, legouverneur avait fervescence et entraîna delongs embarras, fait deux personnes signalées comme on le verra dans la suite de cette comme les com lices du comte, et les corres ondance. . i _ P P avait Fait mettre à la question. Se liant