30 LETTR-ES MISSIVES “ 1598. — 23 snrrnmnnr. Orîg. — Arch. de la ville de Genève. Copie transmise par M. Rigaud, premier syndic, et L .| M. L. Sordet, archiviste. U i _ ` A NOS TRES CHERS. ET BONS AMYS LES SYNDICS `ET CONSEIL ` O A DE LA VILLE DE GENEVE`. I Tres chers et bons amys, Nousavons entendu du s' Rotn, qu’aul- ` cuns de ses creanciers ont faict saisir et arrester‘es mains du st de Beze certaines bagues qui appartiennent au dict Rotan. Et dlautant que les debtes qu’il a iaictes ont en partie esté constituées pour nostre service, il a eurecours à nous pour faire surseoir les poursuictes de p ses dicts creanciers. C’est’pou1 quoy nous vous en avons bien voulu ` escrire ceste lettre et vous prier comme nous faisons aiiectueusement, de ne permettre que l’on puisse faire aulcune saisie sur les dictes_ bagues, ny qu’el1es soient mises en aultres mains que celles du dict s' de Beze, jusques a ce que nous ayons donné ordre que le dict Ro- tan les puisse retirer, vous asseurant que nous recevrons à plaisir la gratiflication que vous ierés au dict Rotan en cest endroict, et que nous nous en revanclierons aux occasions qui se presenteront : priant Dieu, Tres chers et bons amys, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne ' garde. Escript à Paris, le Xxlljeme jour de septembre 1598. ‘ _ — iHENRY. 1 l . nr. iinurvitrn. L i 1598. — 27 SEPTEMBBE. 4- 1'°.` U Minute. — N. Fonds Du Puy, 407, fol. ne recto. . Cop. - B. N. Suppl. fr. Ms. 1009-3. (D’après l’ancieu cabinet Joly de F leury.} `_ . [AU COMTE DE SOISSONS. ]i Mon Cousin, Suivant ce que vous aves asseuré dernierement, ien- voye le capitaine Daulin, exempt de mes gardés, present porteur, auquel' vous baillerés des soldats pour mettre dans le chasteau de
