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LETTRES MISSIVES


estiésauprés de moy, vous me releveriés de la peine d’y aller, comme ` _i’ay delibere de faire`, et me serviriés en ceste occasion comme Brent vos pere et frere les Roys mes predecesseurs, à Bordeaux et à Rouen, __ quand ceulx des dictes villes se rebellerent : de quoy il sera memoire à jamais. Cependant j’ay permis à mon cousin le duc d’Elbœuf, gouverneur de la ville, sur l’instance qu’il m’en a faicte, de S,&Cl1BI]]l1'1€I‘ devant la ' dicte ville, allin de preparer ce qui sera necessaire pour bien refrener et chastier ceste desobeissance ; et vous seres adverty de ce qui en succedera, comme je le desire estre souvent de vostre bonne santé, ' laquelle, mon Cousin, je recommande à Dieu detout mon cœur. Escript i à Fontainebleau, le_ xxv11_]° jour de may 1601. A i _ . ». HENRY. . _ en ivnurvirtr. . 1601. -4 28 MM. — Ilm. i Imprimé. — OEcon0mic.s royales, édit. orig. t. Il, cl1ap.'8. _ o [ÀM.DEBOSNY.]i e, W l\/lon amy, Estant encore incertain du temps que-je partiray d’icy, je desire que ni" le chancelier et vous nfy veniés trouver avec ceux . de mon conseil des finances, _et que vous .y soyés vendredy de bonne heure ; mais faictes entendre, à un chacun que je ne veuxy parler d’aultres aflaires que des miennes, encore des plus pressées 1, comme je l’escris au dict s' chancelier par les lettres qu_e jladresse en general à ceulx de mon dict conseil. Donnes ordre, devant que de partir, qu’il’demeure quelqu’un auprés des ambassadeurs de Venise, qui ayt soin de leur personne et traictement durant vostre absence, et quand je vous auray veu, je m’en` resouldraydu temps et lieu de leur audience. Faictes aussydepescher Miraumont', ainsyn que j’escris a — ceux de mon dict conseil ; et dictes au mareschal d’Ornan0, qu’au"re— ‘ tour.d’icy.vous luy portâés mon intention derniere sur sa depesche. 1 Sur l'objet de cette reunion du conseil, voyez la lettre précédente au connétable.