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LETTRES MISSIVES


[1601.]- 18 JUIN. Orig. autographe. — Biblioth. impér. de Saint-Pétersbourg, Ms, 886, lettre g3. Copie transmise par M. Houat. _ W A MoNs¤ DE BELL1Ev1>.E.~ cm.Ncm.1.m>. ne rmxvce. i Mons' le chancellier, Sur ce que _j?ay esté adverty qu’aux. funérailles i de ma tante la princesse de Condél, l’on luy faict quelques honneurs qui ne luy sont deus et qui sont de consequence, je vous fais ce mot A pour vous dire que vous y faciès prendre garde, et que, dame part, vous faciès en sorte qu’il ne soit rien oublié de ce qui est deu à sa qualité et au rang qu’elIe tenoit en mon Royaume, comme aussy qu’il_ ne luy en soit iaict aucuns prejudicient à mon service, qui fussent pour tirer consequence à l’advenir. Ceste-cy n’estant à aultre fin, Dieu vous ayt, Mons'" le chancellier, en sa saiucte et digne garde. Ce xvnf juin, à Monceaux.i . HENRY. . [1601.]-19 Join. `Fac-simile gravé provenant du cabinet de M. C. L. F. Pankoucke, à Paris. Cop. — Biblioth. de Troyes. Envoi de M. Thirion, correspondant du ministère de Pinstruction publique et bibliothécaire de la ville de Troyes. ` Imprimé. - CEconomies’ro_yalcsQ, to111. II, chapi 6. ` [A M. DE BOSNY.] i` J’ai veu la lettre que m’avés escripte touchant m' d’()rnano. En- voyés qüerir Viçose, il vous dira ce qui se passa entre nous deux. » A la verité je n’ay jamais veu tant d’ignorance et d’opiniastreté enè semble, mais je dis tres dangereuse. Il faict le Corse à toute oultrance. S'il Iaict ce qu’il vous a dict, il m’oll’ensera si aigrement que je m’en i ressentiray. Comme son amy, faictes-le-luy sentir : qu’il ne me donne ' Cette princesseétait morte le 1 1 de ce mois, à l'l1ôtel de Soissons. _