Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/467

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ZLZ12 X LETTRES MISSIVES tement en diligence au s' de Lesdiguieres pour s'y acheminer et les en tirer par force, et les remettre entre les mains de la justice, pour en i estre faict une punition exemplaire, car il faut desaccoustumer telles i temeritez par la seureté de la peine. Je nfasseure que le dict s" de Lesdiguieres ne fauldra de vous advertir de ce qu’il y aura execute. Ce sont toutes les nouvelles qui s’oH’rent à vous dire maintenant, si— ~ non que, comme _j’espere que je vous reverray_ en meilleure disposi- tion que vous n’avés esté de longtemps, vous en pouvés autant espe— rer de moy, qui, graces Dieu, ne me portay jamais mieux, dont je ' me veulx bien icy resjouir avec vous. Sur ce`, je prie Dieu, mon Cou- sin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, le X.XIJ° jour de juillet 1601. I

HENRY.

‘ roaçmr. ‘ 1601.-- 26 JUILLET.- [’°. orig. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 8891, fol. AA mem. ` E A MON COUSINLE DUC DE NEMOURS. i PAIR DE FRANCE.' Mon Cousin, J’ay entendu ce que m’a dict de vostre part le s' de Neufchelles et le succés de vostre voyage de Piedmont ; et par ce que je nfassure qu’il vous rapportera fidellement mon intention sur le tout, je me contenteray vous asseurer que vostre bien me sera toujours tres recommandé, pour l’aH’ection que je vous porte : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous tienne en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxvf juillet 1601. ' ‘ HENRY. ‘ ne ummvvnrr. _