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DE HENRI IV.


— niere (car ils sont subjects de letn~ royne), comme font les Hol— ` landois. Au reste, fapprouve Vollice que vous avés faict aux chres— tiens de la communauté de Lisle, desire-et auray bien à gré que vous _ les departiés semblables à ceux, de leur condition qui auroient recours à vous. J’ay choisy le s” de Bethune, frere du s' de Rosny, pour m’aller servir d’a1nbassadeur a Bome. Il partira d’icy a la lin de ce mois pour s’y acheminer ; avec lequel je desire [que vous preniés peine] davoir la mesme correspondance que vous avés eue avec le s" de Sillery. .I’auray bien agreable aussy que vous la conservi és avec le grand maistre de Malthe, à present qu’il estmon subject", telle que vous avés eue avec Verdalle ; asseuré que vous vous y conduirés avec telle discretion qu'il 11’en arrivera aucun inconvénient à mon service, le bien duquel il faut preferer a toute autre consideration. .I’ay tres bien pris l’advis ue vous m’avés donné et la fin- de votre lettre de 1na -, estant bien Cl Y resolu de ne m'engager en la ligue proposée contre ce Seigneur, s’il. ne m’en est donné occasion de- sa part ou de ses ministres ; encore le feray-je avec les considérations que je dois y ayoir, tant pour ma repu- tation que pour le bien et advantage de ma Couronne. La guerre est fort allumée aux Pays-Bas. Les Hollandois ont assiegé une ville qui est sur le Rhin, nonnnée Berg, qui separe les pays qu’ils occupent avec l'Allemagne, de laquelle s’ils demeurent maistres, les archiducs seront fort allioiblys. Mais ceux-cy ont, en un mesme temps, assiegé une autre place nommée Ostande, qui est sur la mer, du costé d’Angleterre, de ' I laquelle ils ont bonne isseue. Ils regagneront au double -le désavantage qu’ils perdront de l’autre costé ; mais il leur sera diflicile de la forcer, parce que les Hollandois ont jetté dedans de grandes forces ; et comme ils sont maistres de la mer, _ ils pourront encore y en faire entrer tant " Alof de Wi nacourt, rand-croix et d'une ancienne maison de Picardie, ct 8 É . grandhospitalierde France, avait succédé, ainsi né sujet du roi de France, comme le 10 Février 160l, au grand-maître l'était auparavant Hugues de Loubens de Martin Garzez ui était de la lanvue d'A— Verdalle, rédécesseur de Garzez :. q D P ragon. Le grand-maîtr Wignacourt était