qu’ils veulent. Je prie Dieu, Mons" de Breves, qu’il vous ayt en sa
saincte garde. Escript à Paris, le XXVIIJB jour de juillet 1 60 1 .
160]. — 2 Aoûr. L Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9070, fol. 80. Cop. — Suppl. fr. Ms. l009-2. — . [AU CONNETABLE.] Mon Cousin, Vous ferés sçavoir, soubdain que vous aurés receu la presente, à tous mes subjects et aultres de mon pays de Languedoc A qui ont accoustumé de traliquer par mer en Espagne eten Portugal, qu’ils s’a.bstiennent d’y aller jusques à ce que j’en aye aultrement or- _ donné, et ce sur peine d’estre punys corporellement et de confisca- tion de leurs vaisseaux et marchandises ; et s’il advient qu’aulcuns d’iceulx, aprés que vous aurés faict entendre mia volonté, y contre- viennent, je vous ordonne de faire saisir leurs personnes, navires et facultez, et de faire laire bon inventaire des dicts biens, et nfadvertir diligemment de Éla dicte saisie et de la valeur dlicelle, et'je vous man- deray ce que vous aurés d’en faire. Davantage, vous lerés advertir secretement et promptement mes dicts subjects, qui sont de present au dict pays d’Espagne et de Portugal, et aultres qui sont soubs l’o— beïssance du roy d’Espagne, qu’ils en partent et se retirent en mon Royaume le plus tost qu’ils pourront, pour des raisons qui rfimpovtent pas moins à leur utilité et conservation particuliere qu’à mon service ‘. Usés donc de diligence, et donnés ordre que je sois servy et obey selon mon intention, et vous me ferés service tres agreable : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Paris, le 11j° jour d’aoust .1601. — _
DE Nuurvittn. ’ Voyez la lettre suivante sur"le motif de ces mesures, qui faillit rallumer la guerre entre les deux royaumes.
