Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/482

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

° l i DE HENRI IV. A57 nissésvous de bonnes raisons, allin qu’elle ne se fasche de ce voyage et ne s’ennuye de mon absence. Vous verres la lettre, par la coppie que je vous envoye. Pourvoyés à cela, et aussy à tout ce qui est ne- cessaire pour ses couches, je vous prie. Errardü m’a demandé quelque '_ chose sur un estat vacquant. Je suis d’advis de faire quelque chose ` pour luy ; mais mandés-moy quoy, et vostre advis. Tous 'hier au soir _ des nouvelles de Calais, ou l’on me mande que les assiegez d'Ostende se deH’endent mieux qu’ils n’avoient encore faict ; et les assiegeans les assaillissent plus mollement. Bonjour, mon amy. Ce xxvije aoust, à Verneuil. _ . . HENRY. ‘ . [1601.] — 31 Aour. Orig. autographetê Collection de M. Charon. Communication de M. F. Feuillet de Conches. " [A LA REINE.] . ' Vous ne m’accuserés pas de paresse, mon cœur, car tous les jours je vous mande de mes nouvelles. De celles d’Ostende, il n’yarien de _ nouveau. Je mlen vais disner à Boulogne, et seray demain, à mesme heure, à Calais. Je commence bien a m’ennuyer d’estre sans vous ; croyés que je hasteray mon retour tant que je pourray. Bonjour, m’a— mye, je te baise cent mille fois. Ce dernier d’aoust, de Monstreuil. 1601. — 2 SEPTEMBRE. — I". Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9093, f’ol. 38. [AU CONNÉTABLE.] A Mon Cousin, L’or<lre que m’avés escript, par vostre lettre du xv° de ce mois, que vous aves donné pour suspendre le commerce d’Espagne et retirer du pays mes subjectsjqui y trafliquent, m'a esté tres agreable et suivant mon intention, et auray plaisir que l’eH’ect s’en `ensuive. ' Médecin de la Heine. LETTRES DE HENRI IV. V