Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/516

491

DE HENRI IV.

luy, s’il s’en presente- occasion luy soit convenable. Jîay depuis — receu vostre depesclie `du dernier du mois passé ; où j’ay—veu com- bien vostre passage a valu, en la ville de ‘Montpellier, pour le re- pos d’icelle. Je m’asseure qu’il aurai eu le mesme ellect en celle de Nismes, et que toute la province ressentira beaucoup de fruict de ce peu de sejour que vous y avés faict. Je presuppose` _que si vous aves i continué vostre voyage comme vous me mandés, que ce dict por- i teur vous rencontrera à Lyon, et par consequent que vous ne tar- derés plus gueresla estre icy pres de nous', oùijedesire que vous puissiés arriver avant que nous en delogions, quiisera, comme j’es- time, vers la fin du mois ; et le premier voyage que nous ferons sera d’aller consigner à S*—Germain mon fils le Dauphin, ayant estimé neg .. pouvoir choisir lieu plus commode pour le faire nourrir que celuy- là. Nous nlavons icy rien de nouveau depuis ma derniere lettre, que le retour de mon nepveu le-comte d’Auvergne, et de moncousin le ma- _ resclial de Biron ; de leur voyage d°Àngleterre, qui se louent tous des faveurstet honnestetèz'qu’ils ont receues de la Royne. Le siege r _ d’()stande est toujours continue par Tarcliiduc, et luy a esté ceste année plus * favorable que ila precedente ; car il a pendant icelle faict fort beau temps._ll'_se confirme aussy tousjours davantage et opiniastre son siege, sur Fevenement duquel ils sont bien appointez contraires ; car si les uns esperent l’emporter, les autres monstrent estre fort as-_ seurez qu’il n’en sera rien. C’est'ce que `jlay à vous dire pour ceste fois : priant Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le x1 1j° jour d’octobre 1 60 1 . ' -, ‘ ', — . rouiomr. I ‘ _1(iol. — 15 oC'1'oBnE ;—¥I'°.. . ' U Cop. — B. IN. Fonds Béthune, Ms. 898(l, fol. 6 recto ; et Suppl. fr. Ms. 1009-4. ° [1àU PAPE.], p Tres Sainct Pere, Le cardinal d’()ssat et mon ambassadeur auront G2 .